C’est le 7 juillet 1883 que naquit, dans la ville de York, William Davis. Il était  fils unique d’une famille bourgeoise dont être militaire était une tradition remontant à plusieurs générations. William reçu une éducation assez rude et strict de son père, il voulait de lui qu’il devienne un homme fort et intelligent pour servir la British Army.

Tout comme son père, son grand père et la lignée Davis, William rejoignit pour ses 12 ans l’Académie royale militaire de Woolwich, proche de Londres. Il a toujours apprécié la science et sa complexité, ce qu’il pouvait réaliser ne pouvait se limiter qu’à son imagination. Etant donc de caractère scientifique, il voulut suivre sa formation dans le génie, sa scolarité fut sérieuse et exemplaire.  

William est sorti de l’Académie royale militaire de Woolwich en 1901 en étant promu Sous-lieutenant du Génie. Suite à cela, il rejoignit le 21ème régiment du génie blindé de la British Army. C’est le 15 octobre 1907 que William se maria avec une certaine Elisabeth Collins. Ils se sont rencontrés à l’hôpital lorsqu’Elisabeth, étant infirmière, été assignée aux soins de William [il s’était cassé le genou droit en opération extérieure].

En 1914, William sert en France pendant la Première guerre mondiale en tant que Lieutenant Colonel. Il dirigea le 4ème escadron du 21ème régiment du génie blindé de la British Army qui était responsable de la création ou de la destruction de ponts ainsi que le déminage des routes. Sa femme, Elisabeth, servait aussi en France en tant qu’infirmière mais un jour sombre arriva pour le Lieutenant Colonel.

Le 8 mars 1918, le camp médical, où travaillait sa femme, a été bombardé par l’aviation allemande et Elisabeth fut touchée à plusieurs organes vitaux, elle décéda 2 jours plus tard. Enragé par cette nouvelle, William n’avait que ses yeux pour pleurer mais il devait garder son sang froid et ne pas paraitre faible face à son escadron.

La fin de la guerre signée, W. Davis est promu Colonel et fut décoré de la Croix de Victoria pour sa bravoure et son efficacité à diriger son escadron. Il pu rentrer au pays afin de rendre hommage à sa tendre épouse, morte à la guerre. Les années passèrent, William dirigea différents opérations extérieures et accéda au grade de Général.

La Deuxième guerre mondiale éclata, William avait alors 56 ans. Fort de ses longues années d’expériences sur le terrain, il a été nommé à la tête de la Royal Engineers. Sous contrôle du Ministre de la Guerre, il resta à Londres pour y coordonner ses troupes avec les forces américaines et françaises.

La guerre finie, W. Davis décida de prendre sa retraite du haut de ses 62 ans. Après toutes ces années de services, le Royaume Unis lui semblait étranger puisqu’il n’y mettait pas souvent les pieds. Voulant couler sa retraite paisiblement, il entendit parlait d’un petit village retranché et tranquille qu’un ami à lui, Benjamin Roosevelt, lui avait conseillé. Il prit alors en main quelques bagages et se dirigea vers Arlington pour, on sait pas encore, changer de style de vie..