Stephen L. Warner Game Master
| Sujet: [Fiche de Personnage] Stephen Lewis Warner Dim 8 Jan - 19:38 | | | Fiche de Stephen Lewis Warner
Homme |Arlington|28 ans
Nom | Warner
Prénom | Stephen Lewis
Sexe | Homme
L'âge | 28 ans
Lieu de Naissance | Arlington
Nationalité | Anglaise
Métier | Sir Warner
Stephen est indéniablement un noble anglais. Dans sa voix, ses mouvements, sa façon d'être…
Pourtant, cela n'a pas toujours été le cas. Dans son enfance et sa jeunesse, il a beaucoup pris de risques et fait d’innombrables bêtises qui ont laissés sur son visage quelques traces. Plutôt que d’être un trait négatif, ces petits détails s'ajoutent à son expressivité déjà grande.
Ses yeux, sont d’un brun très sombre qu’on les croirait presque noirs, parfait reflet des nuits obscures qu'il aime tant. Un instant, il se révèle rieurs, expressifs, espiègles… et l’autre aussi autoritaire qu’un Lord Anglais témoignant d’une volonté hors du commun, presque violente.
Son visage pourrait être simplement décrit comme harmonieux, malgré ses hautes pommettes saillantes. D’ordinaire plutôt souriant, ses lèvres fines expriment bien souvent autant ses émotions que ses yeux pétillants.
Quand on le regarde, il est très difficile de dire si Stephen est laid ou beau. Certes, il est à dix milles lieux de la définition de laideur mais pour autant, vous ne sauriez pas dire exactement ce qui potentiellement vous attire chez lui.
D’une carrure plutôt banale, il se distingue particulièrement par son allure que par sa taille. Ni spécialement grand mais pas petit non plus, il se situe dans une moyenne honorable que compense, si besoin s’en fait sentir, sa démarche fluide et empreinte de sa présence naturelle. Il a la façon de marcher, souple et légère des excellents danseurs… ou des félins, au choix. Sa musculature finement dessinée reste plutôt discrète et les vêtements qu’il a tendance à porter ne la met pas particulièrement en valeur, sans la dissimuler totalement non plus. Sa peau un peu hâlée contraste avec le reste des Warner, principalement parce que la mode est au teint clair, jugé comme plus raffiné.Tout comme ses mains, qu’il suffit d’effleurer pour constater qu’elles ne sont pas celles de quelqu’un qui n’a jamais touché un outil de sa vie.
Ses cheveux sont noir, ce qui n'est pas typiques de la Grande Bretagne. À 28 ans, il n’a pas un cheveu blanc, merci à son grand-père, Lord Lloyd, de n’avoir blanchi ses cheveux qu’à l’âge vénérable de 67 ans! Il les maintient assez court, toujours rejeté vers l'avant avec une houppette qui le caractérise si bien. Stephen doit constamment s'occuper de ses cheveux pour tenir un certain standing du à son rang, mais malheureusement le résultat est le plus souvent chaotique. Avec le vent qui souffle en permanence à Arlington, on peut difficilement lui en vouloir...
Il laisse également sa barbe, de la même coloration que ses cheveux, pousser à une certaine longueur, jamais plus de quelques centimètres, mais on ne le verra jamais complètement imberbe. Il déteste se voir dans un miroir sans barbe, se trouvant trop rajeuni.
Le noble qu’il est se laisse majoritairement guider par la mode Londonienne, pour le choix de ses vêtements, mais si les coupes, les couleurs ou les formes changent, les tissus et les accessoires sont bien souvent les mêmes. En revanche, quand bien même il se rallie à l’avis général, il ne se laissera jamais entraîner dans les extravagances dont seuls sont capables certains Warner. Il apprécie les matériaux de bonnes factures, les soieries et les broderies et se contente d’un style simple sans se départir d’élégance.
Il a le pas assuré et entre dans chaque recoin d'Arlington comme s’il possédait l’endroit. Sa voix tire vers les grave avec des accents marqués du nord de l'Angleterre.
Stephen n’est pas quelqu’un dont la personnalité est simple à décrire. Peu en connaissent toutes les subtilités ni même ce qui se cache derrière ses éternels airs et gestes confiants et irrévérencieux. Il se révèle en plusieurs couches, comme les différents niveaux de l’océan, où le plus profond reste un mystère presque complet.
Aux premiers abords, tout semble clair. Il s’agit d'un noble de la Famille Warner, élevé dans les plus prestigieuses écoles de Cambridge et de Windsor, très sûr de lui, avec beaucoup de savoir vivre et tout les codes de sa caste.
Il ne se prend pas pour une crevette des sables et la modestie ne l’a probablement jamais étouffé le moins du monde. Un poil orgueilleux en apparence et extrêmement doué pour le sarcasme, il tournerait en bourrique n’importe quel adepte des débats en moins d’une heure. Fier et vif, il manie les mots et l’humour avec la précision d’un singe élastique se balançant de branche en branche. Tout cela viens de ses effronteries durant ses classes, continuellement empêtré dans des situations impossibles, dangereuses ou douteuses dont il se sortait la moitié du temps.
Lorsqu’il le souhaite, Stephen sait être un homme charmant. Cultivé, intelligent et parfaitement au fait de l’étiquette des nobles anglais, il a su s’intégrer dans ce milieu qui n’est à l’origine pas le sien, puisque les nobles d'Arlington sont d'habitude mis de côté dans les écoles prestigieuses. Plus que ça, il a su s’y rendre indispensable. D'excellente compagnie, il est apprécié par la grande majorité de ses camarades grâce à son sens de la justice, son côté pragmatique et machiavélique.
Intelligent et astucieux, il ne manque pas d’imagination pour élaborer des plans pour mener un groupe.
En dehors de ce côté effronté, Stephen vous paraîtra tout à fait calme et réfléchi. Ce côté froid qu'il a devant les Arlois lui permet de prendre des décisions difficiles, notamment quand il s'agit de pendre un renégat...
En d’autres termes, il a toutes les qualités nécessaires pour faire un bon successeur au Lord, distant, réfléchi, froid mais toujours dans la conscience du bien être de son village.
Autre détail de son enfance, expliquant beaucoup son caractère,se révélant rapidement évident dans ses actions, Stephen, n’est pas un homme qu’on peut qualifier de très honnête. Loin de là. Il ment comme il respire et n’hésite pas à manipuler qui que ce soit pour obtenir ce qu’il désire. Les affaires sont les affaires. Voler, tromper, trahir faisait partie de son quotidien de nobliaux. Néanmoins ce trait de caractère semble s'être effacé suite au décès de son père, Sir Flynn Warner, et son arrivé au village.
Son expérience nouvelle à Arlington l'a rendu plus autoritaire, stricte et avec une modulation d’humeur ressemblant étrangement aux changements météorologiques en grande mer – chaotiques et soudains – il rêve de devenir un Lord respecté d'Arlington.
Du côté de la mémoire, Stephen en a une excellente mais une mémoire très sélective. Il n’oubliera jamais un détail qui pourrait lui servir, un visage qui lui a plu ou une remarque mal placée l’ayant piquée au vif, mais s’il n’a pas jugé bon de retenir votre nom, vous considérant insignifiants, vous aurez beau avoir passé deux semaines a ses côtés il vous oubliera dès que vous vous serez éloigné ne serai-ce que deux minutes.
Il apparaît également comme évident que Stephen aime la bonne et belle compagnie tout autant que les bonnes soirées. Charmeur invétéré, son attention est rapidement détournée de n’importe quelle situation si une jolie jeune femme attire son regard. Sinon, c’est un grand amateur d’alcool fin, le rhum et le whisky et brandy font littéralement partie de son quotidien.
Bonne nourriture, bonne compagnie, alcool, chansons, histoires… Tout y passe, au manoir, à la Gargotte ou dans les endroits les moins recommandés d'Arlington.
Mais si ses qualités ne se résumaient qu’à ça, il n’aurait pas atteint la position qu’il occupe maintenant, n’est-ce pas, le futur successeur du Lord ? Ses conseils sont prisés, ses choix vestimentaires dûment copiés et sa couche réservée pour les six mois qui viennent. Les soirées auxquelles il assiste sont décrites comme étant les plus réussies et les demoiselles qui ont l’honneur d’un tête à tête ou d’une danse se voient presque fiancées à lui. Bien que celui-ci est désormais fiancé à la douce Lady Anastasia.
Même si beaucoup de ces traits de caractère sont sûrement le fruit de l'exagération de toute cette bonne société, ne faut-il pas une part de vérité pour qu’une rumeur se répande ?
En dessous de tout cela, lorsqu’on passe les premières apparences, on découvre quelqu’un de différent.
Tout au fond de lui il pourrait être à lui tout seul toute l’horreur de la nature humaine poussée à son paroxysme face à ses ennemis ou les personnes qui se dressent contre le village… Il fait partie de cette infime partie de l’humanité qui pourrait vous arracher le coeur à main nue si vous avez ne serai-ce que moquer le Lord. Il se contient heureusement sur les conseils de ce dernier. Il ne connaît aucune limite si ce n’est son imagination et vous serez mort bien avant d’atteindre lesdites limites.
Ainsi, jouant en permanence avec les deux facettes de sa vie, il arrive parfaitement à manipuler en finesse les bandits et les Arlois douteux, obtenant parfois avec une extrême facilité à arriver à ses fins.
I- Un Cri dans la Nuit
Stephen est né en l'an 1918, à la fin de la première guerre mondiale, par une nuit noire et orageuse. Une seule lumière était allumée au Manoir, celle de la chambre où accouchait la femme de Flynn Warner. L'on dit que les cris de la mère s'entendaient à travers les éclairs et la pluie battante, les brigands de Northwood s'en souviennent encore. Plusieurs heures ont été nécessaire à la mise à bas pour enfin que la sage femme puisse prononcer ces mots:
" C'est un garçon ! "
La joie fut telle que Flynn Warner bouscula le vieux médecin du village pour venir admirer son oeuvre. Et quelle oeuvre... Un bambin, visqueux, fripé, mais qui, étrangement, ne poussait presque aucun cri.
" Il s'appellera Stephen Lewis Warner ! Je lui apprendrai tout, et je ne le ferai pas vivre dans ce trou qu'est Arlington, il vivra à la capitale ou voyagera dans le monde entier ! " se répétait le tout jeune père.
Il garda son fils jalousement dans le Manoir pendant 12 longues années, ne le montrant pas aux Arlois comme s'ils eut été indignes de le voir. Il lui appris les rudiments de la chasse, de l'escrime et de la littérature. Le reste du temps, Stephen était dans la cuisine, lorgnant sur les bonnes recettes du cuisinier ou bien dans le jardin avec le chat de la famille. Parfois, Stephen regardait par la fenêtre, en direction de Northwood, se demandant avec curiosité comment était le village qu'il voyait au loin. Il se demandait si tout les Arlois étaient comme les domestiques au Manoir, souriant et aimable. Parfois il entendait des cris dans la Lande a côté du Manoir. Stephen avait compté, il avait entendu exactement 13 cris durant toute son enfance depuis la demeure familial. Mais cela ne l'effrayait pas plus que ça.
Un soir, d'ailleurs, il avait réussi à sortir du manoir après avoir entendu l'un de ces cris. Il traversa, en chausson, la Lande brumeuse. C'était une nuit très éclairé par la lune, les étoiles et Stephen n'avait aucun mal à se faufiler a travers le paysage sinueux de la campagne Arloise. Jusqu'au moment où il tomba nez à nez avec un mouton, un mouton agonisant pour être exact. Le sang coulait abondamment sur la laine épaisse de l'animal qui respirait difficilement. Il s'agenouilla près du mouton, plongea sa main dans le sang, c'était tout chaud et visqueux. Après quelques secondes, il entendit plus loin un frémissement dans la brume, puis il vit distinctement deux grands yeux rouges le fixant depuis un buisson. Il n'eut pas le temps d'en voir plus car les garde chasse mené par le Sir Flynn Warner accouraient déjà dans sa direction, fusil à l'épaule et torches en main. Les gardes chasses découvrirent alors le petit Stephen, pataugeant dans le sang d'un mouton mort. Il fut copieusement sermonné et ramené au Manoir. Longtemps, les gardes chasses pensèrent que Stephen avait tué de ses propres mains le mouton et que le pauvre garçon était possédé par une entité diabolique. Evidemment personne ne pouvait croire à la version de Stephen et des deux yeux rouge. Seul Nelson, le majordome, vint donner raison au jeune Sir évoquant que tout cela était l'oeuvre de la Bête. Nelson fut envoyer en congés maladie quelques jours suite à cet incident. Rien de notable ne se passa de plus dans l'enfance tourmenté du petit Stephen.
A l'âge de ses 13 ans fut envoyer dans le Berkshire. Comme tout les Warner, on l'envoya à l'école d'Eton, ce prestigieux pensionnat de garçons, fondé par Henri VI en 1440, pour bénéficier d'un enseignement luxueux, pétri de traditions et ainsi le former à devenir un Sir.
II. The Red Hat Society
Ah Eton! C'est dans ce pensionnat que Stephen s'est forgé son caractère. À l'ombre du château de Windsor, une fois franchie la Tamise par un petit pont de pierre, le jeune Stephen face à l'école d'Eton avait l'impression d'être tombé dans un lieux magique. Nelson, le Majordome, l'accompagnait pour son inscription. Tandis qu'ils marchaient vers le bâtiment principal, Stephen remarqua de partout de jeune garçons et des adolescents en queue-de-pie croisés dans les jardins, épais classeur sous le bras, rentrant juste d'un bal chic. Il mesurait bien pour son âge la chance qu'il avait d'intégrer cette école comme des générations d'élites britanniques avant lui, la chance de faire parti de ces 800 garçons de 13 à 18 ans.
Une fois arrivés au bâtiment Stephen s'empressa de remplir les formalités administratives tandis qu'une vieille femme le toisait du haut de son bureau en acajou. Une fois cela fait, Nelson fit un sobre adieu a Stephen, puis il retourna vers son fiacre.
Stephen voyait Nelson s'éloigner de plus en plus, son haut de forme noir devenant ainsi qu'un petit point noir dans le parc d'Eton.
La vie quotidienne à Eton débutait chaque matin par un sermon dans la remarquable chapelle gothique. Ce petit train train était composé par un ensemble de rites et de traditions respectés à la lettre, souvent impénétrables et que Stephen jugeait absurdes. Des exemples ? Dans la cour, il ne fallait jamais contourner la statue du fondateur Henry VI que par la droite pour que votre cœur soit de son côté. Il y avait aussi un jargon hermétique aux non-initiés. Les boys, ou les old boys pour les anciens, y pratiquaient des sports qui n'existent que là, comme le field game ,hybride entre le foot et le rugby, ou the wall game. Stephen était très bon au wall game, mais si vous lui demandez les règles, il ne saura vous les dires. Stephen se sentait ici comme un poisson dans l'eau, il arrivait à faire en sorte que les gens ne le considèrent plus comme un Warner mais comme un Etonnien véritable!
Traditionnellement, les Warner, à Eton, étaient seuls et rejetés, mais ce n'était pas son cas, pour son plus grand bonheur.
Il arriva ainsi à former une société secrète nommé The Red Hat qui peu à peu vint prendre le contrôle de l'école, soudoyant par des farces et attrapes les élèves et esquivant avec de beaux mensonges les professeurs.
The Red Hat society était basé dans le sous-sol de l'école. La seule entrée se faisait derrière le bâtiment de la bibliothèque par un petit escalier menant à une porte rouge. C'était toujours Big Scott, un élève extrêmement fort pour son âge, qui gardait cette porte, ne laissant entrer aucun élèves n'ayant pas le précieux mot de passe: "Two red eyes in the night to scrutinize my soul" ou les élèves n'ayant pas le fameux chapeaux rouge, signe d'appartenance à la Red Hat Society Ce qu'il s'y passait dans ce sous-sol ? Il faudra demander à Stephen, car seul lui peut vous en parler. Tout les autres élèves ont passés un serment et ne vous diront jamais par peur d'être rattrapé par ce qu'ils appelaient le "chapelier rouge". Il devint en plus de cela le plus respecté des 6th Form Select , c'est à dire un «préfet» désigné parmi les vingt meilleurs éléments de la sixième classe et put ainsi porter à merveille un gilet gris aux boutons argentés. À ce titre, il était chargé de transmettre au nom de la hiérarchie les sanctions aux indisciplinés. En d'autre terme il pouvait faire irruption n'importe où pour remettre une convocation chez le directeur. Et évidemment, tout les ennemis de Stephen se retrouvait irrémédiablement chez le directeur se voyant infliger des châtiments corporels ignobles que je ne détaillerai pas ici.
C'était du gâteau pour un garçon comme Stephen, mais le temps passe et son royaume d'Eton lui fut confisqué à l'âge de 18 ans, puisque que notre cher Sir en devenir devait finir ses classes à Cambridge
Alors, juste avant de partir, Stephen fit un dernier discours d'adieu a ses camarades, et s'empressa de graver son nom dans le bois de la porte principal, marquant ainsi son passage a jamais.
III- Le télégramme
Baluchon sur le dos, il pris le train pour Cambridge avec ses camarades de son âge, bien décidé à faire de cette université une nouvelle terre promise.
Son avenir était prometteur, ses notes excellente pour les deux premières années. Il arrivait toujours a se sortir des plus difficiles examens avec une facilité déconcertante. Toujours premier en équitation et en escrime il était sur la bonne voie pour devenir une fierté de l'université.
Son village natale n'était qu'un souvenir lointain. Il ne pensait pas y retourner et touchait déjà du doigt sa carrière à Londres au côté de l'élite de l'aristocratie anglaise.
Jusqu'au jour où il reçu un telegramme.
" Flynn Warner votre père mort -stop- assassinat par plusieurs bandits -stop- mort en héros -stop- vous demandons de revenir au plus vite à Arlington pour les obsèques -stop- Nelson viendra vous chercher en fiacre -stop- "
Stephen resta un long moment, le télégramme dans ses mains, le visage rivé vers le sol. Rapidement, les souvenirs de son père revinrent à sa mémoire. A ce moment là, il ne le savait pas encore, mais son destin avait brusquement changé de pente. Il n'était plus destiné a être ce Dandy à bavasser dans les salons mondain de Londres , il devait être le digne successeur de son père pour épauler le Lord dans sa lourde tâche de veiller sur ce village qui n'avait, pour Stephen, aucune substance dans sa mémoire.
III- Le Lointain village
Quelques jours après, Nelson arriva, avec le fiacre. Stephen pris le chemin d'Arlington avec un visage fermé, concentré sur sa futur tâche. Il ne savait pas ce qui l'attendait là-bas. Les Arlois lui réserveraient-ils un accueil chaleureux ? Se ferait-il tué par les assassins de son père ?
Avec son éducation, il savait qu'il était a la hauteur. Mais quelque chose en lui avait changé, c'est cette haine sans limite pour ces assassins, non pas parce qu'ils avaient tués son père, mais parce qu'ils avaient brisés son destin. Il avait envie de voir ces hommes a genoux devant lui, agonisants, comme le mouton qu'il avait vu dans son enfance.
C'est dans cet esprit que Stephen arriva a Arlington, déterminer à faire de ce village un endroit plus lumineux que dans sa mémoire.
Il a tout perdu, ses contact, sa société secrète, ses salons mondain et en échange il a eu un village. Croyait-moi, Stephen fera tout pour ne pas perdre au change.
- Une montre à gousset
- Un gant rouge
- Le revolver de son père, modèle unique gravé.
- Quelques Livres.
- La laisse de son chien Spike
- Le bouquin de poche de The Red Hat Society
- Une vieille photo de classe d'Eton
Ne pas perdre au change. |
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