William Harvey vient d'une petite bourgade proche de la ville de Winchester, il y a toujours vécu avec sa famille dans leur modeste appartement. Scolarisé dans une école anglicane, il en était néanmoins catholique et rejoignait chaque dimanche la petite église Saint-Anne, seul lieu de la communauté catholique de Winchester. Il suivi avec engouement les cours de catéchisme donné par un prêtre qui lui donne sa vocation, aidez son prochain par la voie du sacerdoce. A ses 18 ans, il entra au séminaire de Hampshire où il étudia la théologie et la philosophie ; puis conclue ses études par un doctorat en théodicée et anthropologie dans une université voisine, beaucoup de ses professeurs essayèrent de le dissuader de suivre la voie de la prêtrise pour devenir un imminent professeur, mais William resta droit dans ses bottes et savait à quoi il était voué, il était déterminé. L'année qui suivie, il fut ordonné prêtre à la cathédrale de Winchester. Il resta deux ans en tant que vicaire de la paroisse de Kings Worthy, assistant le vieux curé et donna des cours de philosophie dans un établissement privé, mais son évêque le rappela à lui. Il existait au nord de l'Angleterre une petite paroisse isolé par de vastes étendus de forêt, le village d'Arlington ; d'après les derniers registres qui remontaient d'il y a 20 ans, il existait un ancien curé en place qui ne donna aucunes nouvelles depuis... On supposa qu'il fut toujours en place, mais l’autarcie de ce village fut que l'on oublia les quelques âmes qui vivaient au loin là-bas. Connaissant l'audace et la témérité de William, l'évêque de Winchester l'envoya là-bas, dans le but de lui faire un rapport et d'assister le curé de la bourgade. Heureusement, aussi étrange que cela puisse paraître, une voie ferrée déversait une station à quelques kilomètres de là... Le Père Harvey, armé de sa volonté, pris quelques affaires et un billet, et le premier train qui allait partir dans cette direction. Qu'est-ce qu'il attendait là-bas ? Tellement de questions et si peu d'informations... Seul un télégraphe de l'évêque l'indiquait une adresse et un nom, Warner.