*Vous arrivez sur le Square, et là vous voyez le Maire Adjoint, Sir Joseph Djougachvili Petrenkov, assis sur un banc en train de parler avec le mémorable Daniel, vous décidez donc d'approcher et d'enfin lui parler*

- Bonjour, Sir Petrenkov, j'ai entendu dire que vous aviez fait la guerre, et que votre famille est assez connue, que ce soit ici, ou en Russie, pouvez-vous m'en dire plus?

- Eh bien, pas de problème cher ami, je vais vous conter l'histoire d'un Petrenkov, mon histoire..

*C'est alors que vous vous asseyez à ses côtés, et vous commencez à écouter son histoire..*

- Je suis né le 16 Septembre 1915, à Stalingrad, plus précisèmment au Manoir Petrenkov, et oui, je n'ai pas connu les bienfaits des hopîtaux, m'enfin revenons en à cette histoire, Je suis né dans une famille assez aisée, fils de Volodia Petrenkov, et de Nadia Viscarionovitch Djougachvili, cousine de l'actuel Staline, vous devez vous imaginer, que je suis quand même né dans une famille qu'on qualifierait de "nobles", cependant à cette époque, la guerre faisait rage, mon père avait été appelé au nom des Armées du Tsar, comme mes oncles, je n'ai pas connu mon père avant l'âge de trois ans, c'est pour dire..
Après la guerre, mes parents m'ont inscris dans une école privée de Stalingrad, une école Suive, j'y ai donc reçu durant plusieurs années une éducation solide, et j'ai même appris l'hébreux, enfin.. quelques mots, haha !
Je n'ai pas trop de choses à dire au sujet de mon enfance, à vrai dire, j'ai connu une enfance assez "normale", passons directement au vif du sujet, j'ai quitté l'école assez jeune, pour me tourner vers d'autres ambitions, j'avais en tête de faire l'Ecole Militaire, et m'initier au mieux, je suis donc entré à l'Ecole Nationale Militaire de Stalingrad en 1934, j'ai été assez vite promu cadet, par chance, mon père connaissais assez bien le Major.
Après une année passée là-bas, mon père reçu une lettre de mon oncle, Dimitri Djougachvili Petrenkov, lui disant qu'il faut qu'il aille à tout prix à Arlington, veiller sur quelques personnes qui lui étaient chères, je n'avais pas trop compris pourquoi.. mais mon père ne discuta pas, en effet, mon oncle Dimitri avait sauvé mon père durant une bataille sur le Front Ouest, il a pris une balle pour mon père, je continue.
Quelques mois après son départ, nous recevons une lettre venant d'Arlington, nous informant que Volodia Petrenkov était mort.. un suicide.
Ma mère en était presque folle de chagrin, et moi donc, j'étais comme dépité.
Nous avons donc reçu le corps le 15 Avril 1935, et l'avons donc enterré sous des prières issues de la Torah, après quelques années, vint l'année de 1939.. et oui.. 1939, le début des hostilités comme on dit, Adolf Hingel, déclare la guerre à la Pologne, allié à notre bien-aimé Staline, La Pologne était pris sous deux feux, j'étais en première ligne, le jour du premier assaut, j'étais sous les ordres du Capitaine Radovitch, nous avions lancés l'assaut sur la capitale de Warsaw, en compagnie de la Wermarcht, pour vous dire la vérité, l'Armée Russe en ce temps-là était vraiment.. excusez le mot mais à chier, nous étions comme des paysans...
J'admirais presque le style de combat de la Wermarcht, ils étaient coordonnés, efficaces, pas comme nous, nous manquions presque de nous tirer dessus !
Enfin, j'ai été en garde durant trois ans à Warsaw, c'était un bien beau bordel avec la population locale qui tentait de se rebeller à chaque fois que nous patrouillons sur la Place Publique.
Après un mois, nous avions été appelés en renforts à Stalingrad, apparement la Wermarcht nous attaquait et avanceaient à une allure .. comme ils disaient eux de Blitzkrieg.
A l'arrivée à Stalingrad, nous avions été chaleureusement accueillie, par le responsable à la Défense de la Ville, le Général Dimitri Djougachvili Petrenkov, oui, mon oncle, en effet, je ne l'aimais pas trop à cette époque, c'est à cause de lui que mon père était mot d'après moi, cependant, j'ai pu faire de formidables rencontres, comme celle du Sergent Charles Mortimer Lewis, ou le Caporal Adamovitch, sans parler du Major Patchenko, à l'époque j'étais aussi Sergent, du haut de mon jeune-âge, je savais tout de même diriger un groupe d'hommes, et aussi les guider.
La guerre fut rude, surtout durant le massacre de Stalingrad, ce jour là j'ai failli y passer, si le Major Patchenko n'était pas là ce jour-là, je serais sans doute mort, à l'heure qu'il est, aujourd'hui j'en porte les stygmates sur mon épaule.
Après ce jour j'ai été démobilisé, pour impossibilité de tenir une arme au combat, j'ai dû faire de la rééducation alors que mon pays était en guerre, quand j'ai terminé ma réhabilitation, nous étions déjà en 44, Berlin était à deux doigts de tomber, c'est pour ça, que je suis parti en direction de la France, afin de rendre visite à mon Oncle, Vladimir Petrenkov, cependant celui-ci aussi était.. mort.
Je suis enfin allé jusqu'à Arlington, il ne me restait plus que cette place, il parait qu'il y avait un Maire Communiste là-bas, un certain Doulas Mortimer Lewis, sûrement de la famille au Charles Mortimer Lewis, que je connaissais, cependant arrivé à Londres, je m'y suis un peu installé pour tenter de faire des études retardataires, c'est alors que je me suis interressé à la Politique.
Et enfin le 04 Février 1945, j'ai décidé d'aller à Arlington, c'est alors arrivé là-bas, que j'ai rencontré Jack White, un homme qui m'a proposé de l'aider durant sa campagne élèctorale, ce n'est qu'après son élèction que j'ai pu prendre mes marques ici.
Je vous remercie de m'avoir écouté, mais je dois m'en aller, des affaires m'attendent à la Mairie..

*C'est alors que le Sir Petrenkov se lève et se dirige enfin d'une démarche lente et solennel en direction de la Mairie d'Arlington..*

Belle histoire !

Un homme marqué par la guerre ! Très beau récit.