Avant de parler de moi, j'aimerais vous raconté, l'histoire de mes parents.
Je suis l'unique fils de Andreï Aleksandrov et de Mary-Anne Bel, deux libraires aimant leur livres bien plus que le monde extérieur.
Ils se sont rencontrés en Angleterre, mon père Andreï, y était aller pour voir la culture anglaise à travers leurs écritures, bien que j'en suis certain, vous vous attendez à une histoire à l'eau de rose, ce n'en est pas une.

1. La rencontre.


Nous somme en Novembre 1912, il fait presque nuit sur les côtes du Royaume-Uni.

Mon père, tout fraîchement débarqué, bien qu'exténué par le voyage, se balada dans les rues à la recherche d'une librairie, ce n'est qu'en atteignant une petite ruelle assombrit par la nuit, qu'il entendit des coups de sifflets et des cris tout autour de lui.
Une femme sortit de nul part, déboula sur lui, l’attrapa par la manche, et lui dit à l'oreille :
-"S'il vous plait, monsieur, aider moi, je vous en supplie!"
Andreï, ne comprenant pas trop, n'eu pas le temps de dire un seul mot, qu'il vît plusieurs policiers courir vers lui, sans doute à la recherche de la jeune femme.
Les policiers s'arrêtent devant lui, essoufflés par la course poursuite surement
L'un d'eux prend la parole et dit à Andreï :
-"Pardon monsieur, pourriez-vous vous écartez de cette femme, s'il vous plait !"
Mon père rétorqua à cela :
-"Quel crime cette femme à t'elle commis pour ainsi la pourchassée ?"
-"Elle et ces complices, nous ont violemment lancé des œufs dessus", réponda le policer en montrant du doigt les tâches d’œufs frais sur son veston.
Andreï se retourna vers la jeune femme, qui le regardait d'un air de frayeur, il la regarda et esquissa un léger sourire en sa direction.
Sans réfléchir, et pour sans doute protéger la jeune femme, se retourna vers les policiers en reprenant son sérieux, et leur dit :
-"Je suis navré, mais cette femme reste avec moi",prie d'un courage sans nom, il poussa le premier sur ces collègues, prit la jeune femme par la main, et détalla à toute vitesse.


2. Tomber sous le charme.

Nous retrouvons nos deux protagonistes, quelques heures plus tard, dans la demeure de la jeune femme.
Andreï engagea la conversation :
-"Avec tout ce tintouin, nous n'avons pas eu le temps de nous présenté l'un à l'autre"
La jeune femme qui pendant ce temps, regarda à sa fenêtre pour vérifié que les policiers ne les suivaient pas. Elle se retourna alors vers l'homme, et lui répondit :
-" Ah oui, je manque à tout mes devoirs, je m'appelle Mary-Anne, Mary-Anne Bel, et vous ?"
Il la regarda avec un grand sourire, d'un air presque admiratif, et lui dit :
-"Euhh, oui, pardon, je me prénomme Andreï Aleksandrov"
-"Vous n'êtes pas anglais, me tromperais-je ?"
-"Vous avez raison, je ne suis pas anglais, je suis Russe, mais j'ai étudié la littérature en Angleterre, dans une petite école, donc je parle très bien votre langue" dit-il en souriant de plus belle.
Mary-Anne le regarda d'un air gênée et confus, et lui dit :
-" Pourquoi souriez-vous comme cela ?"
L'homme un peu troublé, s'excuse et détourne le regard.
Les deux deviennent gêné autant l'un que l'autre.
Les minutes passent, et nos deux fuyard, parlaient chiffon, histoire de s'occuper.
Mary-Anne demanda alors la raison de la venu d'Andreï au Royaume-Uni.
Ce à quoi il répondit :
-"Je suis venu ici pour acheté quelques livres, pour que les jeunes de mon pays, puissent étudier, à leur tour, la culture anglaise, que je trouve fascinante"
Mary-Anne esquissa un sourire à l'entente de cette réponse, et rétorqua :
-"Vous travailler dans une école ?"
-"Non, je tiens une petite librairie à Petrograd, qui est ma ville d'origine."
D'un air surpris et ravis, la jeune femme répondit :
-"Une librairie, je travaille également dans une librairie, qui se trouve non loin d'ici"
Andreï d'un air stupéfait et comblé par cette révélation pensa que cette rencontre, un peu tumultueuse n'est pas une coïncidence.


3. La guerre.

Nous reprenons notre histoire, quelques années plus tard. Nous sommes en Septembre 1914, la guerre à éclaté depuis quelques mois et déchire l'Europe.Pendant ce temps au Royaume-Uni, nos deux charmant libraires ont continués de se voir, plus fréquemment, autour d'un café, ou d'un livre. Alors qu'ils sont éperdument amoureux, un événement inattendu pointe le bout de sa queue.


Alors qu'ils sont dans la demeure de Mary-Anne, où Andreï à élu domicile en attendant son retour en Russie, ils sont tout deux dans le lit conjugale, c'est alors que l'on viens frappé à la porte.
Andreï se lève pour aller ouvrir.
Il ouvre la porte, et découvre des militaires et policiers devant sa porte.
D'un sentiment de peur et de honte, alors qu'il se remémore sa rencontre avec Mary-Anne, fait un pas en arrière.
Un militaire prend alors la parole :
-"Êtes-vous Andreï Aleksandrov, le compagnon de Miss Bel ?"
D'une voix hésitante et tremblotante, il répondit :
-" Oui"
Un homme en costume, s'avance alors devant Andreï et lui tend une lettre signé par le Premier Ministre anglais "Herbert Henry Asquith"
Les hommes devant la porte salue alors Andreï et repartent.
Andreï referma la porte et se dirigea vers un fauteuil, il est rejoins par Mary-Anne, venu voir ce qui ce passait.
-"Qui était ces hommes, que te voulaient-t'il ?" dit Mary-Anne avec une vois énervé et effrayé.
-"Je ne sais pas, ils m'ont juste donné cette lettre"
Andreï ouvrit délicatement la lettre pour y lire :
"A votre attention monsieur,
Comme vous le savez une guerre est en cours, et éventre l'Europe.
Nous mobilisons alors tout les hommes de notre pays, et nos alliés feront de même.
C'est ainsi par la présente lettre, que vous, dans les plus bref délais, devez vous rendre dans la caserne la plus proche.
Avec tout mon respect, Lord Herbert Henry Asquith, Premier Ministre."
Andreï n'en revenais toujours pas, on le mobilisais alors qu'il n'est pas anglais.
Avec un regard choqué, il se tourna vers Mary-Anne, et lui dit le but de cette lettre.
Mary-Anne commença à s'énerver, ne voulant pas qu'il partent pour une guerre, sachant tout le mal qu'on peut y voir.
Andreï ne voulait pas non plus y participé, mais il n'avait pas d'autre choix.
C'est alors que Mary-Anne, énervé par son propre gouvernement, insultant ciel et terre, dit à Andreï :
"Je suis enceinte, bougre d'imbécile, tu ne peut pas partir maintenant !"
Andreï tomba sur son fauteuil pleurant tout ce qu'il pouvait.
Il se mit à genoux devant Mary-Anne, et la serra dans ces bras.
Tout deux pleurant toutes les larmes de leurs corps.
Malheureusement, quelques jours plus tard, alors que Mary-Anne s'était endormi paisiblement, Andreï du se résoudre à les quitter, elle et son futur enfant.
Ce n'est que le lendemain que Mary-Anne découvrit l'appartement vide, sans bruit, pas un son. Elle fit le tour de l'appartement, croyant à une farce, mais personne.
Tombant dénue, elle vit sur la table de la cuisine un morceau de papier, elle fit quelques pas, voyant une lettre, avec son nom marqué dessus. elle l'ouvrit et lisait :
"Ma tendre et douce Mary-Anne,
si tu lis ceci, c'est que je suis déjà en route pour partir à la guerre, je suis désolé mon amour, et je le suis encore plus pour notre enfant, mais je n'ai d'autre choix que d'y aller, sinon je ne serai qu'un faible et un paria pour la société, si je ne vais pas aider ceux qui luttent sans relâche, pendant que nous sommes à l'abris.
A mon futur enfant, je veux que tu fasse ceci pour moi, si tu est d'accord mon ange, j'aimerais qu'il naissent dans mon pays, à Petrograd où je suis né moi-même.
Je voudrais te léguer ma librairie, que je chéris tant, et que je ne reverrai surement pas.
Si c'est un garçon, appelle le "Ivan", ce sera mon lègue le plus précieux.
Mary-Anne, si je ne reviens pas, dit ceci à notre enfant quand il sera en âge de comprendre : "Quand tu sera grand, fait tes propres choix, voyage, rencontre du monde,   et un jour, transmet ton savoir à d'autres, pour qu'ils puissent, eux aussi, le transmettre."
Je t'aimerais toujours, Mary-Anne, tu es et restera la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie.
Ton Andreï qui t'aimera pour toujours.

Et c'est ainsi, qu'en Juin 1915, je naissais, comme mon père l'avait voulu, à Petrograd avec ma mère.

4. Ivan Aleksandrov.

Nous sommes en 1935, à Petrograd. J'ai 20 ans, à cette époque, malheureusement pour mon père, je ne m’intéressais pas trop aux livres, mais à bien d'autres choses, comme, les filles, les bagarres, où je sortais souvent perdant.
Revenons un instant sur mon père, il est donc partit à la guerre, et comme il l'a prédit, n'en ai jamais revenu. Il est mort comme des millions d'autres par une guerre qui n'en finissait pas. Ma mère à reçu cette terrible nouvelle et est tombé en dépression. Elle est aujourd'hui dans un hôpital, où je vais lui rendre visite dés que je le peux. 

Outre le fait, que je me bagarre souvent, et que je sort souvent le soir avec des copains, je vais à l'université, où ma mère m'a forcé à atteindre l'université dés mon plus jeune âge, pour suivre l'exemple de mon père.
J'y suis arrivé mais malheureusement, il n'y avait personne pour m'en féliciter.
Je retourne très peu à l'université, je me base sur mes acquis à cette époque, il faut que j'y retourne si je veux obtenir mon diplôme à la fin, et ne pas décevoir la mémoire de mon père, qui m'es pourtant inconnu, hormis quelques photos que me montrait ma mère.

Hormis que je ne vit plus à Petrograd, mais à Leningrad, avec Lénine qui était au pouvoir, qui grâce à lui, nous savons été traquer par la Tchéqua, nuit et jour, si nous divergions de son régime.
Avec l'arrivée de Staline, j'espérais que les choses allaient s'améliorer, mais elles n'ont fait qu'empirer, avec Lénine et ces camps de travail forcés, et Staline et ces goulags, en ces temps la, ce fut très dure.
C'est pour cela, qu'en apprenant en 1939, qu'une guerre allait de nouveau éclater, j'ai voulu partir très loin, malheureusement pour moi, la police, m'en a empêcher, et m'a forcé à rejoindre les rangs de l'armée, c'est comme cela qu'en 1941, je me retrouve au front, en Pologne, où j'y resterai avant de retourner en Russie, après une blessure à la jambe. A l’hôpital en 1944, on m'apprend que l'on est en bonne voie pour gagner cette guerre, que leurs armées ne font que reculés.
Quelques jours plus tard, ma blessure guérit, je marche comme avant, avec une certaine douleur de temps à autres, je décida d'aller rendre visite à ma mère.
Arrivé à l'hôpital, bondé de monde, des blessés de guerre, des enfants qui pleurent dans tout les coins, un vrai bazar.
Avec tout ce brouhaha, je demande à une infirmière où ils ont déplacés ma mère, en réfléchissant, elle se souviens de moi et de ma mère et elle me répond :
-"Je suis vraiment désolé monsieur, votre mère, Mary-Anne, est décédé, nous l'avons retrouvés un matin, pendu à sa fenêtre avec ces draps, toutes mes condoléances"
C'est ainsi, qu'en 1944, j'ai survécu à deux guerres, mon père décède à la première, ma mère n'en pouvant plus, la rejoins lors de la deuxième, et moi je reste seul.

5. Mon départ, et mon arrivé.

Ce n'est qu'avec tout ces drames, que j'ai décidé de suivre la voie donné par ma mère, et transmise par mon père.
C'est alors, qu'au début de l'année 1945, je décide de partir pour l'Angleterre, et de continuer ce que mes parents ont commencé.
Je me balade un peu partout, visitant plusieurs bibliothèque, regardant un peu à droite à gauche.
C'est alors qu'un jour où je prenais un train qu'il s'arrêta, je décida donc de descendre voir, et là une beauté incarné en village, je lis sur un panneau "Arlington", je décida donc de m'y engager, qui sait, peut-être que je perpétrai  la voie de mes parents ici...