La nouvelle n'a sans doute pas pu vous échapper, le maire Jack White m'a effectivement proposé le poste d’Adjoint au Maire, et s'est en tant que citoyen engagé que j'endosse cette responsabilité. Je ne rompt pas mon serment, ce poste n'étant tout simplement pas refusable s'il est attribué autoritairement, selon la Constitution d'Arlington, et n'est pas considéré comme un poste de Conseiller municipal à proprement parler. De plus, pour prouver ma bonne foi, je renonce à mon salaire, qui sera entièrement dédié à Arlington et son événementiel, et une fois mon travail accomplis, et quand la prospérité ainsi que la félicité serrons revenues, je quitterais le Conseil Municipal de mon plein gré, et ne m'y attarderais pas.

La première mesure prise par le nouveau conseil est une annexe à la Constitution, visant à mettre un terme a tout les désagréments qui ont put causer des crises politique par le passé. Cette annexe, ainsi que le compte rendu de chacune de nos Réunion du Conseil, sera publiée dans notre Bulletin Municipal, un journal officiel et politique indépendant de la Gazette, consultable par tous. Cette annexe prévoie avant tout la tenue régulière du Conseil Municipal, et la création du poste de Second adjoint, faisant échos au poste d'Adjoint que représente, et le Maire, formant ainsi une sorte de Triumvirat à la romaine. Cela aura pour but d'éviter toute prise de pouvoir trop importante par l'un des trois postes, comme se fut le cas pour mon prédécesseur, et voyez le résultat.

Mais, peuple d'Arlington, les crises sont derrière nous. Regardons ensemble dans la même direction. Ma ligne politique sera simple, assurer progrès, prospérité, concorde et fraternité dans notre belle bourgade, pour faire éclore l'âge d'Or qui s'offre à nous. Je veux à tout pris éviter les dérives du passé. Je ne cacherais pas ici mon aversion pour le communiste, au contraire. Cette conviction est acquise depuis ma plus tendre enfance, qui s'est développée avec le temps, et s'est confirmée lors de la scandaleuse affaire des drapeaux rouges. La force de notre village est d'écouter tout le monde, sans pour autant confondre les citoyens comme de vulgaires numéros.

En 1840, le philosophe Proudhon écrivait déjà : « La communauté viole l'autonomie de la conscience ». Pour lui, la propriété sert de contrepoids à l'autorité publique et en donnant toute puissance à la communauté, on fait disparaître l'individualité. Marx, quand à lui considérait les droits de l'homme comme issus de la "révolution bourgeoise libérale" de 1789 et comme l'expression politique d'une seule classe sociale, cette critique marxiste des droits de l'homme démontre que ce courant de pensée est TOUT SAUF HUMANISTE. Et que dire d'un monde où tout le monde gagne le même pain ? Serrait-il juste que le cadre, ayant fait plusieurs années d'études gagne autant que l'ouvrier sans qualifications ? Je ne remet pas la en cause la pénibilité du travail du second, mais pensez un instant aux conséquences : L'ambition personnelle cesserai purement et simplement d'exister, l'homme sachant bien que quoi qu'il arrive, il ne sera jamais mieux que son voisin, à quoi bon innover, créer ? La disparition de l'ambition, voilà la pire chose qu'il puisse arriver à notre bourgade déjà si calme, en peine de progrès ! Citoyennes, Citoyens, marchons ensemble sur la voie de la prospérité et de l'opulence.

Mes amis, Arlington vaut mieux que cela, soyons unis, sans pour autant perdre sombrer dans des idéologies si extrêmes ! Arlington n'est ni communiste, ni capitaliste, et encore moins fasciste, Arlington est ce qu'elle est. Une formidable aventure humaine, et le plus agréable des villages, qui jouis d'une indépendance qu'il est de notre devoir de conserver, sans que cela ne nous empêcher de regarder le reste du Monde. Faisons notre propre politique, et nous marcherons bientôt sur un pavé de fortune et de gloire. Arlington la Magnifique nous tend la main mes amis, après tant d'années obscures, et ensemble, nous la saisirons !