Je vous fais part de mes lectures, l'extrait suivant est tiré du "Satiricon" de Pétrone, auteur latin du XVème siècle. Voici donc le pamphlet parodique faisant l'apologie du pet, mettant scène Trimalcion, nouveau riche snobinard et bling bling.
"Pendant cet assaut de finesses, Trimalcion entra, s'essuya le front, se lava les mains avec du parfum et nous dit : <Chers amis, excusez-moi, voilà plusieurs jours que mon ventre n'a rien produit, et les médecins ne s'y retrouvent pas. Je l'ai soulagé par une tisane d'écorce de grenades et de la résine de pin au vinaigre. Je veux espérer qu'il va de nouveau se conduire décemment. Autrement, ça me gargouille dans l'estomac, on dirait les pattes d'un héron dans la vase. C'est pourquoi si parmi vous quelqu'un aurait besoin d'aller faire sa commission il n'y a pas de honte à ça. Personne d'entre nous n'est taillé d'un bloc. Moi je pense qu'il n'y à pas de plus grande torture que de retenir ses pets, c'est la seule chose à laquelle même Jupiter ne peut pas faire obstacle. Fortunata* (*la femme de Trimalcion), tu ris, toi qui me réveilles régulièrement la nuit* (*à cause du bruit de ses pets). D'ailleurs à table non plus je ne défend personne d'en lâcher un pour se mettre à l'aise, et les médecins interdisent qu'on se retienne. Et s'il vient quelque chose en plus, tout est à disposition dehors, de l'eau, des chaises percées et le petit matériel qui va avec. Croyez moi, un pet qui vous monte au cerveau ça vous fait aussi une fluxion dans tout le corps. J'en connais beaucoup qui en sont morts pour avoir refusé de s'avouer la vérité.>"
Alors, dorénavant, pétez Messires !!